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If Americans Knew Receives a Death ThreatMenaces de mort à Berkeley“Ferme ton organisation sinon tu vas mourir”Message trouvé sur notre répondeur à 2 heures du matin le 3 octobre 2003 : “Salut. J'ai entendu ton discours à l'Université de Berkeley aujourd'hui, le débat. Je te le dis maintenant. Lundi à 2 heures du matin tu ferais bien de n'être pas dans ton bureau. Parce que moi et mes copains, qui ont été formés dans l'armée israélienne, nous viendrons et nous tuerons chacun de vous, enfants de putes, pour ce que vous faites pour détruire Israël. Alors faites gaffe. Ceci n'est pas une plaisanterie. Lundi, tu ferais mieux de faire attention. Ne venez pas au travail. Et ferme ton organisation, ou tu vas mourir.” Cher Israël et tous tes défenseurs hystériques, Je sais que vous avez l'habitude de tuer des gens qui se trouvent sur votre chemin. Des vieux, des jeunes, des dirigeants, des suiveurs, des mères, pères, professeurs, docteurs, ouvriers, fermiers... Cela ne vous semble pas difficile. Les êtres humains sont extrêmement vulnérables. Quand les gens n'ont pas d'armure, aucune armée pour les défendre, pas de pouvoir, ça ne prend que quelques balles. Il est facile d'enfoncer des crânes avec de l'acier trempé. Les côtes sont faciles à briser. Tout ce que cela demande, c'est d'avoir suffisamment de brutalité. Depuis la naissance de votre nation, vous avez clairement fait savoir que vous possédiez cette brutalité en abondance. En 1948, vous avez nettoyé ethniquement la terre multiculturelle sur laquelle vous avez choisi d'imposer votre nation uniculturelle, et vous avez écarté les centaines de milliers d'êtres humains qui ne correspondaient pas à votre vision de pureté nationale. Vous avez appelé cela la “Guerre d'Indépendance” de votre nation. S'il vous plaît, expliquez moi cela. De qui voulez-vous vous libérer? Des fermiers dont les ancêtres ont labouré cette terre pendant des siècles? Des pêcheurs dont les ancêtres avaient pêché dans la Mer de Galilée et qui ont été transformés, dit-on, en pêcheurs d'hommes? Des agriculteurs et des gardiens d'oliveraies plantées mille ans auparavant et des vergers qui sont tous les jours déracinés par vos efficaces et cruels bulldozers militaires? Indépendants de l'Humanité? De la moralité? De la normalité? De toute autre personne dans le monde? Et vous avez encore tué. Vous avez nommés “intrus” les fermiers qui essayaient de retourner dans leurs champs, et vous les avez tués. Vous avez accusé “d'héberger des terroristes” les nations qui leur avaient donné abri même à contre-cur, et vous avez tué leurs citoyens. Vous avez envahi voisin après voisin. Pas un seul n'a échappé à votre férocité: l'égypte, la Syrie, la Jordanie, le Liban. Et vous avez assassiné. Et comment! Vos assassins ont erré de par le monde avec beaucoup de succès—sauf quand vous avez ici et là tué par erreur la mauvaise personne. Vous tuez un serveur, le prenant pour un “terroriste,” et vous ne vous excusez pas. Vous écrasez la jeune femme de 23 ans, Rachel Corrie, “sans le faire exprès”, deux fois, et vous ne vous excusez pas. Vous tirez sur le jeune homme de 21 ans, Tom Hurndall, à l'arrière de la tête, et vous ne vous excusez pas. Vous abattez “accidentellement” un jeune homme de 26 ans, Brian Avery, en ciblant son visage, et vous ne vous excusez pas. Vous tuez des grand-mères, des enfants de 9 ans, des bébés palestiniens, et vous ne vous excusez pas. Environ 85% des personnes que vous tuez en Palestine sont des “dommages collatéraux”, et vous ne vous excusez pas. N'avez-vous pas de manières? Dans ce pays, vous tuez aussi. Vous avez tué Alex Odeh [1] et Iris Kones [2], et au moins cinq autres Américains. Mais ce n'est pas tout. Vous avez tué des carrières. Vous avez tué des affaires. Vous avez tué l'espoir. Vous avez sapé l'intégrité de nos politiques et de nos journalistes. Mais c'est fini. Votre règne de terreur est terminé. Nous sommes trop nombreux. Vous avez crié à l'“antisémitisme” trop longtemps. Vous avez fait pression une fois de trop sur trop de journaux, sur trop d'universités, sur trop de maires. Vous avez passé un appel téléphonique anonyme de trop, envoyé un e-mail grossier de trop. Menacé des organisations une fois de trop. C'est fini. Vous continuerez à gagner vos batailles pendant quelques temps. Mais la guerre est à un tournant. Nous nous sommes réveillés devant la brutalité de votre injustice et notre nombre va en grandissant. Nous appartenons à toutes les ethnies, à toutes les nationalités, dont votre propre nationalité, et nous nous joignons pour maintenir le côté sacré de notre humanité. Nous travaillons pour créer un monde d'égalité, de fraternité, de compassion et de respect, de rire et d'amour. Vous n'êtes pas nombreux, nous le sommes. Vous ne pouvez pas tous nous tuer. Rejoignez-nous. Notes
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